Quantcast
Channel: GoodPeopleRun, le blog » Actualités GoodPeopleRun
Viewing all articles
Browse latest Browse all 30

DOWN UP à Chamrousse

$
0
0

C’est la fin de l’hiver, et la neige commence à fondre! Mais il en reste encore un peu trop pour pouvoir courir sur les sentiers en montagne. Dans les fonds de vallée ou dans le Sud (j’ai des copains qui sont allé à Buis), on peut commencer à ressortir les baskets, mais je préfère encore profiter des derniers jours de glisse!

La fin de saison c’est également l’occasion pour certains clubs d’organiser des événements festifs qui sortent un peu de l’ordinaire. Et c’est Nicolas Perrier, célèbre ambassadeur GPR, du SNBC (Ski Nordique Belledonne Chamrousse), qui a eu la géniale idée d’importer à Chamrousse, pour la première fois en France,  le concept du Røldal Ned Opp de Norvège, une épreuve combinant un slalom géant en ski alpin et une poursuite en ski de fond.
Les écarts du ski alpin sont multipliés par un coefficient pour donner les ordres de départ de la poursuite. Une seconde d’écart en alpin sera convertie en 20 secondes d’écart pour le ski de fond. (« Mais c’est trop! » crieront les fondeurs!!!! Et les alpins hurleront au scandale: « On va tout de suite se faire reprendre! » Ambiance!!!).

Le concept est sympa et en plus on peut s’inscrire en ligne sur Goodpeoplerun! Trop pratique!

C’est l’occasion de se faire rencontrer 2 mondes qui se croisent rarement: les alpins aux gros cuissots et les fondeurs aux gros poumons!

Première manche: le slalom géant!

Les alpins ont encore le sourire, ils mettent tout de leur côté pour essayer de creuser au maximum l’écart: combinaison, skis de géant…

alpin flo

un alpin en alpin

 

Et les fondeurs ont un sourire crispé. Ça leur fait bizarre de skier avec des carres sous les planches et dans la pente.

fondeur en alpin

un fondeur en alpin

 

Les filles partent devant, puis les jeunes, puis les seniors. Au sein de chaque catégorie, les dossards sont tirés au sort. La piste est lissée et salée mais ça creuse un peu quand même. Deux ou trois fois on  a les genoux qui remontent derrière les oreilles mais ça passe (plus ou moins bien pour certains). Un petit jeu se met en place: savoir au premier virage en regardant le style si on a à faire à un fondeur ou un alpin! Je m’en sors avec le 5ème temps de la manche, pas loin du premier. Plutôt content avec les trous qu’il y avait. Le premier vrai fondeur (et ancien alpin dans sa jeunesse) est à 2 secondes. Ça va être chaud! David Picard, un autre fondeur de Chamrousse qui se débrouille bien en alpin est tombé. J’ai un matelas plus confortable sur lui mais il va quand même super vite en fond! A suivre…

Deuxième manche: la poursuite en fond!

Là les alpins avec leur caisse de poisson rouge font moins les malins! « C’est trop long! » disent-ils. Pour rejoindre le départ, la descente se fait bien, par contre à l’échauffement, on se rend vite compte qu’au bout de 500 mètres, il y a un mur vraiment raide sur le parcours! On vient pourtant de le descendre mais dans l’autre sens c’était plus facile! Ensuite ce sont quelques lacets qui montent plus régulièrement jusqu’au raidillon final.

filles

les filles au départ de la poursuite

 

Le brouillard se déchire juste pour le départ des filles ce qui permet d’avoir tout le parcours en visuel. C’est Myriam Barre qui s’élance en premier après avoir fait un bon trou en alpin. Elle résistera jusqu’au bout à Myrtille Donzel, la 2ème alpine et qui gardera également sa place après le fond. Manon Locatelli (championne de France de sprint) utilisera ses talents de fondeuse pour remonter à la 3ème place. Et hop une petite clope pour fêter la victoire!

Au tour des garçons de partir. Les alpins proposent une « opération escargot ». En restant tous de front, on peut bloquer les fondeurs :-) . C’est le départ, il va falloir gérer cette grosse côte à 500m, car la route est encore longue jusqu’à l’arrivée après! Au bout de 200 mètres, je me retrouve en tête du pelotons « des crapauds » (oui c’est à notre tour d’avoir moins la classe et moins de technique que les fondeurs) .

crete

La grosse côte fait effectivement mal mais j’essaye de gérer. J’entends que ça pioche derrière et que le bruit se rapproche. C’est Mathias Dheyriat (5ème de la montée) qui revient. Il passe comme un avion, ça a l’air facile! Je n’essaye même pas de m’accrocher. C’est ensuite Romain Jaquier (3ème temps de montée) qui me passe 3 lacets avant la fin. Je regarde discrètement derrière, il y en a qui reviennent mais ils ont l’air loin, ça devrait faire.

fondeurs

des fondeurs en fond qui remontent vite

dur alpins

un alpin en fond

 

Je serre les dents, tente de récupérer un peu sur le dernier « plat » et j’en remets un petit coup dans le mur final pour assurer ma place. 3ème, je m’écroule (avec le 23ème temps de montée). C’est vraiment débile comme sport mais c’est bon!

ambiance

ambiance à l’arrivée!

 

C’est maintenant l’heure d’aller manger au panoramique avant la remise des podiums. On a bien fait d’attendre et de ne pas manger juste avant le ski de fond. Il y aurait eu moyen que ça ne passe pas!

podium fille

podium scratch filles

 

podium gars

podium scratch garçons

 

Bref super journée, une super organisation qui a réussi à mobiliser le club d’alpin et le club de fond, un coefficient de temps juste qui a permis de bien mélanger fondeurs et alpins au classement général. On reviendra! Merci Nico et tous les bénévoles!
pano

Il va falloir maintenant remettre les baskets pour préparer notamment les 60km du verdoncanyonextrem, le grand duc en duo afin d’arriver en pleine forme pour le Tour des Glaciers de la Vanoise! Hâte de retourner dans cet endroit, c’est trop vraiment trop beau!


Viewing all articles
Browse latest Browse all 30

Latest Images





Latest Images